Ressource vitale pour l'humanité, l'eau douce est très inégalement répartie sur Terre. En effet, comme le révèlent les données du système d'information mondial de la FAO sur l'eau et l'agriculture (AQUASTAT via Banque mondiale), dix pays se partagent 62 % des réserves d'eau douce renouvelables de la planète. Il s'agit du Brésil, de la Russie, du Canada, des États-Unis, de la Chine, de la Colombie, de l'Indonésie, du Pérou, de l'Inde et du Myanmar (Birmanie).
Étant donné que les ressources hydriques dépendent en grande partie du climat et du volume de précipitations, les pays suffisamment vastes qui disposent d'un climat tempéré ou tropical humide sont naturellement avantagés. À l'autre extrémité de l'échelle, un certain nombre de territoires disposent de ressources en eau douce renouvelables extrêmement faibles, voire quasi nulles. C'est le cas notamment des États de la péninsule arabique, d'Israël, de la Jordanie, de la Libye, de Malte, de Chypre ou encore de Singapour.
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