Le lundi 15 janvier au matin, l'île de La Réunion a été placée en alerte violette, synonyme de « danger exceptionnel ». Pour cause : l'île de l'océan indien attendait le passage du cyclone Belal, dont le responsable de la prévision à Météo-France La Réunion avait déclaré la veille craindre qu'il puisse devenir « un cyclone qui pourrait marquer l’histoire de La Réunion ». La Réunion est finalement repassée de l'alerte violette, qui implique le confinement strict de l'ensemble de la population, y compris les services de secours et de sécurité, à l'alerte rouge (qui permet à ces services d'intervenir) aux alentours de 13 heures heure locale (10 heures à Paris) hier. Le mur de l'œil du cyclone a en effet transité au nord de l'île sans rentrer dans les terres, évitant ainsi des dégâts majeurs. Près d'un quart des foyers de La Réunion, soit environ 100 000 personnes, ont cependant été privés d'électricité, et une personne sans domicile fixe a été retrouvée sans vie à Saint-Gilles, à l'ouest de l'île. Lors d'une conférence de presse dans la soirée, le préfet de l’île Jérôme Filippini a expliqué que si l'impact du cyclone a été impressionnant, Belal n'a « heureusement pas provoqué le cataclysme qu’on redoutait ».
Le même jour, l'île Maurice a également été placée en alerte cyclonique, d'abord de niveau 3 sur 4 à 13 heures heure locale (10 heures à Paris), puis de niveau 4 plus tard dans la journée. L'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam a également été fermé dans l'après-midi, et ce jusqu'à nouvel ordre. L’île a été touchée hier par de fortes pluies et des vents enregistrés à plus de 100km/h, et plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées sans électricité. Le gouvernement a également ordonné à tous les habitants de rester chez eux.