Libreville, la capitale gabonaise, accueille la Semaine africaine du climat jusqu'au 2 septembre. L'événement initié par l'ONU réuni les dirigeants politiques africains pour discuter des menaces et des opportunités liées au changement climatique sur le continent. Il s'agit d'une étape importante avant la COP27, qui se déroulera en novembre prochain en Égypte.
Si elle n'est responsable que d'environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Afrique se retrouve en première ligne face aux conséquences du réchauffement du climat. En se basant sur l'évaluation des impacts locaux et des capacités d'adaptation des pays, l'indice d'Henley & Partners donne un score moyen de résilience climatique de 27 sur 100 à l'ensemble du continent, soit un niveau particulièrement faible comparé au reste du monde - l'Europe du Sud affichant par exemple un score de 47 sur cette échelle. Comme le montre notre carte, les pays du Sahel sont les plus exposés.
Si elle fait partie des régions les plus menacées par le dérèglement climatique, l'Afrique dispose toutefois d'un vaste potentiel en énergies renouvelables - en particulier dans la production d'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et géothermique, mais aussi d'hydrogène vert. La capacité d'exploiter ces ressources durables et les efforts menés dans la restauration des écosystèmes sont des solutions qui permettront aux pays africains de répondre aux défis climatiques du siècle en cours.