Il y a dix ans, Facebook faisait ses premiers pas sur les marchés financiers, dans ce qui représentait à l'époque la plus grande introduction en bourse (IPO) de l'histoire de la tech. À la clôture de la première journée de transactions le 18 mai 2012, 567 millions d'actions avaient été échangées à un prix unitaire moyen de 38 dollars, battant d'environ 120 millions d'actions le record établi par l'IPO de General Motors en 2010, selon CNN. Aujourd'hui, la société fondée par Mark Zuckerberg s'appelle Meta et ses actions se négocient autour de 200 dollars (190 euros). Comment ces gains se comparent-ils à ceux des autres grandes entreprises technologiques ? Quelle action a été la plus rentable au cours des dix dernières années ?
Comme le révèle notre graphique, si l'on compare les prix il y a dix ans et aujourd'hui, miser sur Amazon aurait été le plus rentable. Un investissement de 1 000 dollars dans les actions du groupe en mai 2012 aurait rapporté autour de 10 000 dollars aujourd'hui. En deuxième position, on retrouve Microsoft, dont l'entrée en bourse remonte à 1986 et qui a vu la valeur de ses actions être multipliée par plus de huit au cours des dix dernières années. Meta occupe quant à elle la dernière place du classement des GAFAM, avec tout de même plus de 5 000 dollars générés pour un montant de 1 000 dollars investis à son entrée en bourse.
Même si les fluctuations mineures des actions technologiques ne sont pas inhabituelles, ce secteur a connu une baisse relativement importante au cours des deux dernières semaines. Si les cours des actions d'Amazon, de Microsoft, d'Alphabet et d'Apple ont surtout commencé à baisser au début du mois d'avril, Meta ressent les effets de la crise boursière depuis plusieurs mois déjà. Le cours d'action de la société américaine a commencé sa descente en janvier, perdant environ 40 % sur les quatre derniers mois. Cette chute des valeurs technologiques s'explique en grande partie par la forte hausse de l'inflation et des taux d'intérêt, qui pousse les investisseurs à se débarrasser de leurs actions et à se tourner vers des placements moins risqués (comme les obligations).