En France, comme ailleurs dans le monde, le marché automobile tourne au ralenti depuis plusieurs mois, en conséquence de la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Comme le mettent en évidence les données du Comité des Constructeurs Français d'Automobile (CCFA), si l'exercice 2021 avait mieux démarré que l'année 2020, paralysée par la pandémie de Covid-19, les chiffres de ventes sont à nouveau faibles depuis le mois de juin.
Au mois d'octobre, 118 521 voitures particulières neuves ont été immatriculées en France (contre 171 050 en octobre 2020), ce qui représente une chute de 30,7 % sur un an. Dans ce paysage, les marques françaises souffrent particulièrement : les ventes du groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, DS et Opel), ont chuté de 37,6 % le mois dernier, tandis que Renault semble légèrement moins affecté, avec une baisse de 28,7 %. Certains constructeurs étrangers sont également à la peine : le groupe Volkswagen a enregistré une chute de 40,3 % de ses ventes en France en octobre, alors que Ford a reculé de 51,2 %. Ce sont les marques asiatiques qui s'en sortent le mieux (-6 % pour le groupe Toyota et +1,8 % pour Hyundai), sans oublier bien sûr de mentionner le constructeur de véhicules électriques Tesla, qui n'en finit pas lui de battre des records de ventes.