L'Assemblée générale des Nations unies, qui se tient cette semaine à New York, a pour thèmes le redressement durable post-Covid, les enjeux environnementaux, les droits de l'Homme et la revitalisation de l'ONU. En ce qui concerne les "enjeux environnementaux", Xi Jinping a fait une annonce importante hier. Le président chinois a affirmé que la Chine ne participerait plus à la construction de nouvelles centrales au charbon à l'étranger, une mesure qui pourrait s'avérer essentielle pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Dans son discours, Xi Jinping a déclaré : "La Chine renforcera son soutien aux autres pays en développement pour qu'ils développent les énergies vertes et à faible émission de carbone, et ne construira pas de nouveaux projets de centrales à charbon à l'étranger". La Chine est non seulement le premier consommateur de charbon, mais il reste aussi le dernier grand pourvoyeur de financements publics pour des projets de centrales à charbon dans le monde.
Comme le montre cette infographie basée sur les données du Global Energy Monitor, la Chine a été particulièrement active en Indonésie, où des projets de centrales à charbon d'une valeur de 15 671 millions de dollars ont été financés, équivalant à une capacité totale de 9 724 mégawatts. Les investissements ne se sont toutefois pas limités aux pays en développement, puisque la centrale à charbon de Drax, au Royaume-Uni, a bénéficié d'un financement de 36 millions de dollars de la part de la Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC) en 2015, tout comme la centrale de Sandy Creek aux États-Unis, qui a reçu 200 millions de dollars en 2013.