Alors que la planète est aux prises avec la pandémie de Covid-19 depuis plus d'un an, tous les pays n'ont pas connu le même destin durant la traversée de cette crise. Si les gouvernements du monde entier ont opté pour des réponses et des stratégies sanitaires différentes face au virus (pour des résultats divers), la manière dont les économies nationales ont réagi en 2020 a elle aussi été très variable, comme le montre les données de l'OCDE.
La Chine, premier pays à affronter le Covid-19, a connu sa plus forte baisse du PIB trimestriel au premier trimestre 2020, lorsque son produit intérieur brut a diminué de près de 7 % par rapport à l'année précédente. Depuis lors, la puissance économique asiatique est l'un des rares pays à afficher un taux de croissance positif. La Corée du Sud, comme d'autres économies de la région Asie-Pacifique (Australie, Japon,...) représentent d'autres exemples de pays ayant réussi à contenir suffisamment l'épidémie à ses débuts et qui ont plutôt bien résisté sur le plan économique. Le PIB sud-coréen est ainsi resté relativement stable l'année dernière et son taux de croissance s'est maintenu bien au delà de la moyenne mondiale.
En revanche, la France, comme les États-Unis et plusieurs pays d'Europe (Royaume-Uni, Espagne,...) ont rencontré des difficultés tout au long de l'année 2020, non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan économique. La France a enregistré l'une des plus fortes baisses de PIB de toutes les économies développées au deuxième trimestre, mais a toutefois été en mesure de limiter la casse à la fin de l'année, avec un taux de croissance proche de la moyenne de l'OCDE. Bien que les États-Unis aient obtenu des résultats supérieurs à la moyenne tout au long de l'année, la comparaison avec leur plus grand rival économique, la Chine, donne de quoi relativiser cette performance.