Face à la troisième vague qui se profile à l'horizon, le monde vit en ce moment la plus grande campagne de vaccination de l'histoire. Malgré le fait que de nombreux pays vaccinent déjà leur population contre le coronavirus et que plus de 300 millions de personnes ont reçu au moins une dose du vaccin, ce processus mondial de vaccination pourrait se poursuivre jusqu'en 2023.
À l'heure actuelle, trois vaccins sont administrés dans l'Union européenne. Le premier approuvé par l'Agence européenne des médicaments (EMA) a été celui de Pfizer et BioNTech, le 21 décembre, efficace à 95% contre le Covid-19. Le 6 janvier, suivait l'autorisation du vaccin Moderna, dont l'efficacité est estimée à 94,5%, selon une étude récente parue dans le New York Times. Le 29 janvier, la commercialisation du vaccin Oxford-AstraZeneca a été autorisée, dont l'efficacité atteint 82,4% lorsqu'une deuxième dose est administrée 12 semaines après la première. Après le signalement d'effets secondaires "possibles", notamment des caillots sanguins (thromboses), mais sans lien avéré pour le moment, plusieurs pays ont suspendu par précaution l'utilisation du vaccin AstraZeneca. Lundi 15 mars, la France, l’Allemagne et l’Italie ont rejoint la vingtaine de pays qui avaient pris cette décision, suivis hier par la Suède, alors que d'autres États pourraient prochainement suivre le même chemin.
Finalement, le 11 mars, la Commission européenne a délivré une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin contre le Covid-19 mis au point par Janssen Pharmaceuticals, l'une des sociétés pharmaceutiques du groupe Johnson & Johnson. Cette autorisation, qui est approuvée par les États membres, fait suite à une recommandation scientifique positive de l’Agence européenne des médicaments fondée sur une évaluation approfondie de l'innocuité, de l’efficacité et de la qualité du vaccin.