Partout dans le monde, des équipes de recherche travaillent à la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19. À l'heure actuelle, une dizaine de projets ont atteint la phase III des essais cliniques, nourrissant les espoirs d'une disponibilité pour le début de l'année 2021. En Chine, une campagne expérimentale pour l'un des quatre candidats chinois les plus avancés permet même depuis peu au grand public de se faire vacciner. Les inscriptions pour ce traitement expérimental, qui coûte 54 euros, ont été ouvertes à destination des volontaires dans trois grandes villes du pays et le programme d'injection pourrait débuter prochainement comme le rapporte France Inter.
D'après une étude réalisée cet été par Ipsos MORI, les Chinois sont de loin les plus enclins à se faire vacciner contre le coronavirus. En effet, 97 % de la population accepterait de prendre le vaccin s'il était disponible, soit un taux d'acceptation quasi-unanime dans le pays. Mais le niveau de confiance vis-à-vis du futur vaccin varie énormément à travers le monde et les populations de certains pays se montrent plutôt prudentes à l'idée de le prendre s'il était commercialisé. La grande majorité des personnes réticentes citent les potentiels effets secondaires comme principale raison.
Comme le montre notre graphique, les niveaux d'acceptation les plus faibles sont observés en France et en Russie, où respectivement 59 % et 54 % des répondants accepteraient de se faire vacciner contre le Covid-19. En comparaison, un peu plus de deux tiers de la population se dit prête à le faire en Allemagne et aux États-Unis et le taux grimpe même au delà de 80 % au Royaume-Uni, en Inde et au Brésil.