Crise du diesel : qui en pâtirait le plus ?
Sommet du diesel à Berlin
Une réunion cruciale pour l'avenir du diesel s'est ouverte aujourd'hui à Berlin : le gouvernement allemand réunit les principaux acteurs de la filière diesel pour tenter de la sortir de la diabolisation et d'éviter une interdiction dans les municipalités du pays.
L'enjeu est de taille car le nombre d'emploi liés aux moteurs diesel en Allemagne atteint les 670 000 si on tient compte des emplois indirects. Comme le montre notre graphique Statista, certains constructeurs allemands souffriraient tout particulièrement d'une interdiction : selon la KBA, la part du diesel chez Audi atteint 66,3 % - pour BMW, Mercedes et Volkswagen, elle est également supérieure à 50 %. Si l'on considère que quatre des constructeurs de cette liste (Audi, Volkswagen, Skoda et Seat) appartiennent au même groupe, on peut en déduire que la Volkswagen AG pâtirait tout particulièrement d'une limitation voire interdiction des véhicules diesel.
L'enjeu est de taille car le nombre d'emploi liés aux moteurs diesel en Allemagne atteint les 670 000 si on tient compte des emplois indirects. Comme le montre notre graphique Statista, certains constructeurs allemands souffriraient tout particulièrement d'une interdiction : selon la KBA, la part du diesel chez Audi atteint 66,3 % - pour BMW, Mercedes et Volkswagen, elle est également supérieure à 50 %. Si l'on considère que quatre des constructeurs de cette liste (Audi, Volkswagen, Skoda et Seat) appartiennent au même groupe, on peut en déduire que la Volkswagen AG pâtirait tout particulièrement d'une limitation voire interdiction des véhicules diesel.